Breton modifier

Étymologie modifier

Du moyen breton quenet (« beauté »), dérivé du moyen breton quen (« beau »), lui-même issu du vieux breton cain (« beau, bon ») que l’on peut comparer au gallois cain, au vieil irlandais cáin et au gaélique écossais caoin[1][2].
Mentionné dans le grand dictionnaire français-breton de François Vallée (1931, page 62a) : kened.

Nom commun modifier

Mutation Forme
Non muté kened
Adoucissante gened
Spirante cʼhened

kened \ˈkẽː.nɛt\ féminin

  1. Beauté.
    • En holl, an deiz a hiziv, e chom an div zervenn vacʼhagnet, gloazet, disteraet o cʼhened, hep ezhomm ebet, dre sotoni an den, dre grizder an den hag e ijinadennoù diaoulek. — (Anjela Duval, Distruj, in Al Liamm, no 169, mars-avril 1975, page 93)
      En tout, il reste deux chênes mutilés, blessés, à la beauté diminuée, sans nécessité, par la bêtise de l’Homme, par la cruauté de l’Homme et ses inventions diaboliques.
    • Poltredaoueg ar gened (alamaneg Schönheitengalerie) zo ur boltredaoueg a zo bet savet gant ar roue Ludwig Iañ Bavaria e Palez Nymphenburg. — (Article Poltredaoueg ar gened sur la Wikipédia brittophone, consulté le 8-10-2021)
      La galerie des Beautés (en allemand, Schönheitengalerie) est une galerie de portraits commandée par Louis Ier de Bavière au château de Nymphembourg.

Antonymes modifier

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Anagrammes modifier

Références modifier

  • Roparz Hemon, Nouveau dictionnaire breton français, Al Liamm, 6e édition revue et augmentée, 1978, page 442b