léviger
Français modifier
Étymologie modifier
- Du latin levigare (« alléger »).
Verbe modifier
léviger \le.vi.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Mettre dans l’eau pour en obtenir ultérieurement une poudre.
- Il tendit à Marche-à-Terre ce petit cône en corne de bœuf dans lequel les Bretons mettent le tabac fin qu’ils lévigent eux-mêmes pendant les longues soirées d’hiver. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
- Lorsque, pendant la donne, il s’établissait de ces nauséabondes dissertations, le chevalier tirait sa tabatière par un geste digne de Molé, regardait la princesse Goritza, levait dignement le couvercle, massait sa prise, la vannait, la lévigeait, la façonnait en talus ; puis, quand les cartes étaient données, il avait garni les antres de son nez et replacé la princesse dans son gilet, toujours à gauche ! — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
- L'argile, d'un rouge ardent, était choisie pour sa pureté et soigneusement lévigée, façonnée à la main (peut-être sur un tour) et portée à une température de 1 000 à 1 100 °C. — (William Watson, L'art de la Chine, 1979)
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « léviger [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- « léviger », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage