labour
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- (Xe siècle) Déverbal sans suffixe de labourer, il vient du latin labor (« travail », « labeur », « peine »).
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
labour | labours |
\la.buʁ\ |
labour \la.buʁ\ masculin
- Façon qu’on donne à la terre en la remuant et la retournant en formant des sillons.
À l'origine, le labour des sols a pour objectifs de limiter le développement des adventices, de faciliter la levée des semis et le développement des racines par le décompactage de la couche de surface et de favoriser la circulation de l’eau et de l’air dans le sol.
— (Marion Bardy, Laëtitia Citeau, Dominique King, Antonio Bispo, Gestion durable des sols, 2008)- L’on ne s’y servait pas déjà de mauvais coutres, comme en certaines parties de la France, et la houe suffisait au peu de labours qui s’y faisaient. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- La terre destinée à recevoir des betteraves doit être préparée par deux ou trois labours très profonds. — (Jean-Antoine Chaptal, Mémoire sur le sucre de betterave, Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1, 1818, pages 347-388)
- Pièce de terre labourées.
- Ce sont ces conditions climatiques qui ont déterminé, au début du XIXe siècle, la transformation des modes agriculturaux. En effet, jusqu’à ce moment, le village était essentiellement composé de labours ; or, il est certain que ce climat doux et humide, les terres étant périodiquement balayées par des vents de dominante ouest, n’était guère favorable au murissement des récoltes. — (Géraud de Féral, Un Village normand à travers les siècles: recherches historiques sur Beuzeville-la-Bastille, O.C.E.P., 1974, page 15)
DérivésModifier
Apparentés étymologiquesModifier
TraductionsModifier
Traductions manquantes. (Ajouter)
- Anglais : cultivation (en)
- Arabe : حرث (ar), حَرْث (ar) Harth, حَرْث (ar) Harth
- Breton : labour (br)
- Corse : lavoru (co)
- Finnois : kyntö (fi)
- Hébreu ancien : חָרִישׁ (*) masculin
- Ido : plugo (io)
- Kurde : cot (ku)
- Normand : vaheis (*)
- Polonais : oranie (pl), orka (pl)
- Tchèque : orba (cs), orání (cs)
- Turc : çift sürmek (tr)
- Wallon : tcherwaedje (wa)
PrononciationModifier
- France (Nancy) : écouter « labour [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussiModifier
- labour sur l’encyclopédie Wikipédia
RéférencesModifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (labour), mais l’article a pu être modifié depuis.
AnglaisModifier
ÉtymologieModifier
- (Xe siècle) Du latin labor.
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
labour \ˈleɪ.bə(ɹ)\ |
labours \ˈleɪ.bə(ɹ)z\ |
labour \ˈleɪ.bə(ɹ)\ (Royaume-Uni)
- Travail.
- Labour of love.
- Travail d’amour.
- The twelve labours of Hercules.
- Les douze travaux d’Hercule.
- Labour of love.
- Ouvrage, action de travailler, ce qui résulte d’un travail.
- Labeur, travail suivi exigeant un effort d’une certaine durée.
- A worker must be paid for her labour.
- Une travailleuse doit être payée pour son labeur.
- A worker must be paid for her labour.
- Main-d’œuvre.
- What will be the cost of labour on this project?
- Quel sera le cour de la main-d'œuvre pour ce projet ?
- What will be the cost of labour on this project?
- Accouchement, travail de l'accouchement.
- His wife had a difficult, but short labour.
- Sa femme vécut un accouchement court mais difficile.
- His wife had a difficult, but short labour.
Variantes orthographiquesModifier
- labor (États-Unis)
SynonymesModifier
- work (« travail : work of love ; ouvrage : work of art »)
DérivésModifier
- in labour (« train d'accouchement »)
Vocabulaire apparenté par le sensModifier
- childbirth (« accouchement »)
- pregnancy (« grossesse »)
Verbe Modifier
Temps | Forme |
---|---|
Infinitif | to labour \ˈleɪ.bə(ɹ)\ |
Présent simple, 3e pers. sing. |
labours \ˈleɪ.bə(ɹ)z\ |
Prétérit | laboured \ˈleɪ.bə(ɹ)d\ |
Participe passé | laboured \ˈleɪ.bə(ɹ)d\ |
Participe présent | labouring \ˈleɪ.bəɹ.ɪŋ\ |
voir conjugaison anglaise |
labour \ˈleɪ.bə(ɹ)\ (Royaume-Uni)
NotesModifier
- Pour « accoucher », to go into labour et to be in labour sont plus communs.
Variantes orthographiquesModifier
- labor (États-Unis)
PrononciationModifier
- (Royaume-Uni) : écouter « labour [Prononciation ?] »
- \ˈleɪ.bə(ɹ)\
- États-Unis : écouter « labour [ˈleɪ.bɚ] »
- (Région à préciser) : écouter « labour [Prononciation ?] »
Voir aussiModifier
BretonModifier
ÉtymologieModifier
- (1557)[1] Emprunté à l’ancien français[2].
- Mentionné dans le grand dictionnaire français-breton de François Vallée (1931, page 753b) : en gén. labour.
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
labour | labourioù |
labour \ˈlɑːbur\ masculin
- Travail.
- Labour dʼar sul, labour a-gul. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 319)
- Travail du dimanche, travail à reculons.
- Ni a grogo eno gant hol labour, ha ni a ziskenno bep un tammig, bep un tammig, en ur furchal ar stêr. Hep urzh ne reer ket labour vat. — (Jakez Riou, An ti satanazet, Skridoù Breizh, 1944, pages 106-107)
- Nous commencerons notre travail là, et nous descendrons petit à petit, petit à petit, en sondant la rivière. Sans ordre on ne fait pas du bon travail.
- Labour dʼar sul, labour a-gul. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 319)
- Emploi.
- Klask a ris, en aner, ul labour all e Breizh. Kavout a ris ul labour mererezh en ur skol gristen en eskopti ar Mañs. — (Iona, Herri Hillion, in Al Liamm, niv. 202, Gwengolo-Here 1980, page 354)
- Je cherchai, en vain, un autre emploi en Bretagne. Je trouvai un emploi de gestion dans une école catholique de l’évêché du Mans.
- Klask a ris, en aner, ul labour all e Breizh. Kavout a ris ul labour mererezh en ur skol gristen en eskopti ar Mañs. — (Iona, Herri Hillion, in Al Liamm, niv. 202, Gwengolo-Here 1980, page 354)
NotesModifier
- Bien qu’il soit masculin, labour utilisé sans article entraîne une mutation adoucissante de l’adjectif qui le suit : labour vat « du bon travail », mais pas de mutation sinon : ul labour mat « un bon travail »[3].
DérivésModifier
- adlabourat
- bank-labour
- bleiz-labour
- devezh-labour
- dilabour
- harz-labour
- kenlabour
- labour-dorn
- labour-douar
- labour-korf
- labour-ret
- labour wenn
- labourad
- labouradeg
- labouradur
- labouraj
- labourapl
- labourat
- labourek
- labourer
- labourerez
- labourerezh
- labouriñ
- labourus
- labourva
- ober labour beleg
- marcʼh-labour
- roll-labour
Proverbes et phrases toutes faitesModifier
- labour sul, labour null (travail du dimanche, travail nul)
Forme de verbe Modifier
labour \ˈlɑːbur\
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe labourat/labouriñ.
- — Georges Viaud. Un den hag a labour mat ; [...]. — (Yann Gerven, Brestiz o vreskenn, Al Liamm, 1986, page 63)
- — Georges Viaud. Un homme qui travaille bien ; [...]..
- — Georges Viaud. Un den hag a labour mat ; [...]. — (Yann Gerven, Brestiz o vreskenn, Al Liamm, 1986, page 63)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe labourat/labouriñ.
RéférencesModifier
- ↑ Martial Ménard, Devri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce
- ↑ Eugène Chalm, La grammaire bretonne pour tous, éditions An Alarcʼh, septembre 2008, page B-38