Français modifier

Étymologie modifier

Attesté sous la forme lambruschier au XIIe siècle[1], puis lambroissier, (XVe siècle) lambrisser.
Dénominal de lambruche (« lambris[2], vigne »), Le TLFi[1] lui donne le sens étymologique de « vigneter, orner avec un motif de vigne » et explique le mot parce que « la décoration des revêtements intérieurs s'inspirait souvent de cette plante », mais étant donné l’étymon du mot signifiant « pendre », on peut imaginer que le sens de lambruche est simplement « ce qui pend (aux murs) », sens qui survit argotiquement dans celui de « pénis, organe pendant » et lambrisser, « pendre au mur ».

Verbe modifier

lambrisser \lɑ̃.bʁi.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Menuiserie) Revêtir de lambris.
    • Lambrisser de bois les murs d’une chambre à coucher, d’un cabinet.
    • Lambrisser de marbre ou de stuc une salle à manger.
    • Lambrisser de plâtré un galetas.
    • Faire lambrisser un plafond.
    • Chambre lambrissée se dit particulièrement d’une chambre sous le toit, dont l’intérieur est revêtu d’un enduit de plâtre.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. a et b « lambrisser », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage