Étymologie

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(c. 980) Du latin lapidare, issu de lapis (« pierre »).

lapider \la.pi.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Tuer à coups de pierres, supplice qui était en usage en Orient.
  2. (Par extension) Attaquer, poursuivre à coups de pierres.
    • Le peuple lapide de temps en temps ce brave Genevois.  (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
    • Irma achète une maison sur la route du cimetière dans l’espoir de lapider le cercueil de Juste, quand passera son enterrement, mais elle meurt la première.  (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 492)
  3. (Sens figuré) (Familier) Se déchaîner contre quelqu’un, à plusieurs personnes.
    • Vous vous ferez lapider si vous parlez ainsi.
    • [Les médias] Ils s’acharnèrent alors sur son pâle successeur, le leader conservateur John Major, en même temps qu’ils passèrent à la moulinette chacun des chefs de l’opposition travailliste, en particulier l’excellent Neil Kinnock, qui fut lapidé par une presse particulièrement virulente.  (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 94)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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Étymologie

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(c. 980) Dans la Passion du Christ de Clermont. Emprunt au latin lapidare.

lapider *\Prononciation ?\

  1. Lapider.
    • alquanz ap petdres lapider  (la Passion du Christ de Clermont, édition de G. Paris)
      quelques uns, il les lapide

Variantes

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Dérivés dans d’autres langues

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Références

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