Étymologie

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(Date à préciser) Du nom de l’ancienne menue monnaie, le liard.

liarder \ljaʁ.de\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) (Familier) Lésiner, chercher à obtenir quelque chose au plus bas prix possible.
    • Vous voulez recouvrer cinquante mille francs et vous liardez avec le moyen d’action. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
    • Je suis assez riche, Dieu merci ! pour n’être pas réduit à liarder. — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres, 1874)
    • Buteau, lui, toujours en retard, tâchait de liarder : ainsi, bien que la date fût échue depuis dix jours, elle l’attendait encore, il avait promis de venir s’acquitter, le soir même. — (Émile Zola, La Terre, 1887)
    • Madame Champbaudet, riant. – C’est juste… Et… quel serait le prix ?
      Tacarel. – Dix-huit cents francs.
      Madame Champbaudet.– Oh ! c’est trop cher !
      Tacarel, à part. – Elle liarde avec la mémoire de Champbaudet. […]
      — (Eugène Labiche et Marc-Michel, La Station Champbaudet, Calman-Lévy, 1898, page 238)
    • Pour tout dire en deux mots, les Chambres de 1905 ont liardé. Il fallait se montrer généreux vis-à-vis des prêtres en fonction. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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