Étymologie

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Dérivé de ligature, avec le suffixe -er.

ligaturer \li.ɡa.ty.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Chirurgie) Serrer avec une ligature.
    • (Par analogie)Il plante des greffes, enrobées dans une feuille de plomb et ligaturées au raphia sulfaté, en pleine terre, […]. — (M. A. Bouchard, Une Mission viticole, imprimerie Lachèse & Dolbeau, Angers, 1891, page 31)
  2. (Génétique) Action de former une liaison phosphodiester entre deux polynucléotides.
  3. (Typographie) Substituer un groupe d’œils ou glyphes par une ligature ou par des glyphes formant une ligature.
    • Oeil n’est pas ligaturé à l’entrée du mot, mais il l’est à l’entrée clin (d’œil). Problème technique sans aucun doute. Dans la version électronique du Hanse, absolument rien n’est ligaturé. — (Jacques Derosiers, « Préséance & ligatures », L’actualité langagière, volume 10/1, printemps 2013, pages 8‒10)
    • Des Ve-VIe siècles jusqu’au XIIe siècle, pour les textes documentaires relatifs à la vie quotidienne (sur ostraca, papyrus ou papier), les écritures les plus répandues dans les documents sahidiques sont bien caractéristiques : elles sont penchées à droite et d’une grande souplesse dans le tracé, comme le sont beaucoup d’écritures cursives utilisées dans ce genre de textes ; bon nombre d’entre elles ne sont que peu ligaturées, ce en quoi elles se distingues nettement des cursives grecques (ligaturées à partir du IXe siècle). — (Laurent Bourcellier, Création d’une typographie numérique copte adaptée aux usages éditoriaux, 2006, page 75)
  4. Fixer ou serrer avec une ficelle.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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