Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin lŏquācĭtās (« loquacité, bavardage, verbosité, prolixité, babil, caquet »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
loquacité loquacités
\lɔ.ka.si.te\
ou \lɔ.kwa.si.te\

loquacité \lɔ.ka.si.te\ ou \lɔ.kwa.si.te\ féminin

  1. Habitude de parler beaucoup ; tendance au bavardage ; état de celui ou de celle qui est loquace.
    • Cette rencontre était de nature à vivement frapper madame de Staël ; à son retour au château, elle en parla peu, malgré le besoin d’expansion qui, chez elle, dégénérait en loquacité ; mais elle en parut fortement préoccupée. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
    • Quoique très instruite, elle n’avoit ni les caprices, ni l’humeur qu’on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant. — (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
    • Pendant un moment, la morgue germanique lutta en lui avec la simplicité anglaise, et aussi avec sa bienveillance naturelle et sa loquacité, et elle eut le dessous. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 174 de l’édition de 1921)
    • L’un était […] probablement silencieux par ordre ; l’autre, gêné de trouver Mikkelsen et Münck parlant sa langue, était d’une loquacité un peu déconcertante. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
  2. (Vieilli) (Médecine) Logorrhée.
    • Ces sortes de réveils étaient marquées par un cri aigu et par la projection des membres, tantôt d’un côté, tantôt d’un autre, et les premiers jours par une loquacité semi-délirante qui n’inquiétait pas moins que la stupeur. — (Revue médicale française et étrangère, 1829, page 498)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier