Français modifier

Étymologie modifier

(Nom commun 1) De l'ancien français loc, de l'anglo-saxon lock (« serrure »).
(Nom commun 2) De loque.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
loquet loquets
\lɔ.kɛ\
 
Loquet.

loquet \lɔ.kɛ\ masculin

  1. (Serrurerie) Sorte de fermeture très simple que l’on met aux portes qui n’ont pas de serrure et à celles dont le pêne est dormant. Il est constitué uniquement d'une clenche mobile autour d'un axe
    • L’aventurier tourna tout autour comme un loup affamé autour d’un parc, et, appliquant son œil à l’une des ouvertures, vit des choses qui le décidèrent apparemment, car, sans hésiter, il poussa la porte chancelante, que ne fermait pas même un faible loquet. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
    • Sitôt qu’elle avait repassé, il se soulevait de son siège, se traînait vers la porte et, plein de hargne, les lèvres serrées, d’un coup d’index autoritaire, vlan ! poussait le loquet. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • […] il remarqua que la porte de dehors n’était fermée qu’au loquet alors que, la veille au soir, il était sûr d’avoir poussé le verrou. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  2. (Marine) Barre de métal utilisée pour fermer une écoutille.
  3. Laine de basse qualité que l'on prélève sur les cuisses des moutons et qui servait à la confection de bourre pour les matelas.

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
loquet loquets
\lɔ.kɛ\

loquet \lɔ.kɛ\ masculin

  1. (Technique) Petite pincée de fibre que l'on courbe en V, pour ensuite l'introduire dans les trous de la monture d'une brosse.
  2. Laine de basse qualité, prélevée sur les cuisses des animaux, et que l'on utilisait pour faire la bourre des matelas.

Prononciation modifier

Références modifier