Homme qui, dans l’Espagne de la seconde moitié du XVIIIe siècle, s’habille avec élégance.
Beaucoup de jeunes gens portent dans cette occasion l’élégant costume de majo[1] andalou, et déploient une magnificence et un luxe que ne permet point la simplicité de nos habillements ordinaires.— (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 34)
C’était un plaisir de voir ce jeune homme, sa veste de velours sur l’épaule, se prélassant par les chemins et se dandinant d’un air de supériorité. En un mot, c’était un majo dans toute la force du terme. Un majo, c’est tout à la fois un dandy de la classe inférieure et un homme excessivement délicat sur le point d’honneur.— (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 60)
(Spécifiquement)(France)(Syndicalisme étudiant) Dans l’histoire de l’Unef, courant corporatiste des années 1940 et 1950. Membre dudit courant.
Représentant du courant alors minoritaire (« mino »), syndicaliste et anticolonialiste, il fut élu vice-président de l’UNEF, [...] au congrès de 1955 de cette organisation encore dominée par les corporatistes dits « majos ».— (Alain Monchablon, BORELLA François, Charles, Joseph, André sur Le Maitron en ligne, 20 octobre 2008)
Alors même que les majos et la F.N.E.F. s’avèrent incapables de recueillir la moindre représentativité dans le milieu étudiant, la plus large publicité leur est faite.— (tract de l’AGEL-UNEF, Dans la presse : l'UNEF à la Une, Lille, avril 1968, page 1, 2 pages)
Sara Petrollino, Marten Mous, Recollecting Words and Expressions in Aasá, a Dead Language in Tanzania, Anthropological Linguistics, 2010, page 206-216, p. 213 → [version en ligne]
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