Français modifier

Étymologie modifier

(1564) Réfection de marler (1207), signifiant « amender (la terre) avec de la marne ». Il est probablement à l’origine du sens argotique « travailler dur » (1837), ce travail étant pénible.
(Verbe 3) Probablement de la même origine que marge.

Verbe 1 modifier

marner \maʁ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Agriculture) Amender un champ avec de la marne.

Variantes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Verbe 2 modifier

marner \maʁ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) Travailler durement.
    • La journée a été dure, qu’est-ce qu’on a marné.
    • Et nature, c’est bibi qu’il charge de l’équarrissage. On voit bien que ce n’est pas lui qui marne ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 115)
    • Résultat : « les salariés vont marner comme des malades », soupire un autre syndicaliste. — (Le conte de Noël de Buzyn, Le Canard enchaîné, 27 décembre 2017, page 3)
  2. (Lorraine) Discuter, bavarder.[1]

Synonymes modifier

→ voir travailler#Synonymes

Dérivés modifier

Verbe 3 modifier

marner \maʁ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Dépasser le niveau habituel des eaux les plus hautes, en parlant de la marée.

Prononciation modifier

Références modifier

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (marner), mais l’article a pu être modifié depuis.
  • Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.
  • Inspiré du Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904.
  • [1] Claude Blum (sous la direction de), Les thématiques Littré : Le vocabulaire du français de province, Éd. Garnier, 2007.
  • [1] Jean Lanher, Encyclopédie illustrée de la Lorraine, Éd. Serpenoise, 1989.