mec
Conventions internationalesModifier
Symbole Modifier
mec
RéférencesModifier
- Documentation for ISO 639 identifier: mec, SIL International, 2023
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- (XIXe siècle)[1] Mot d’origine obscure. Une hypothèse pour le premier sens, attesté depuis 1821 (sous la graphie ‹ mecque ›) propose comme étymologie la conjonction « mais que » qui introduit une proposition conditionnelle, une concessive, etc. et qu’on trouve substantivé dans certains dialectes. (Quercy : mesque « motif », douna per mès-que « donner pour motif »). Ceci aurait donné le sens « qui fait l’important »[1].
- Le sens 2, attesté depuis 1848, est peut-être à rapprocher de l’argot mac[1], apocope de maquereau, prononcé \mæk\ (dans l’accent populaire parisien), puis \mɛk\.
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
mec | mecs |
\mɛk\ |
mec \mɛk\ masculin
- (Familier) Individu de genre masculin.
- Tu es dans un monde de mecs, ici. Et dans le monde des mecs, il y a des bouquins de cul et bien d'autres choses, parfois même des femmes. Mais jamais longtemps. — (Éric Legastelois, Putain de cargo !, Vallauris : Atout éditions, 1998)
- Un mec qui sait échanger par textos, moi, je trouve ça hyperséduisant. — (Candace Bushnell, Marie Hermet, No sex in the city ?, 2020)
- Moi j’en ai rien à foutre d’être quelqu’un. Je suis un mec sans ambition. — (David Thomas, Je n'ai pas fini de regarder le monde, Albin Michel, 2012)
- L’odeur lui rappelle la fumerie de crack qui s’est montée l’année précédente dans une des tours de la cité, un souk d’enfer, plein de mecs à moitié morts […]. — (Mo Hayder, Rituel, Place Des Éditeurs, 2013, chapitre 6)
- Le mec aux musettes, il s’était crevé comme une grenade lui, c’est le cas de le dire, du cou jusqu’au milieu du pantalon. — (Louis-Ferdinand Céline, Guerre, Gallimard, 2022)
- (Familier) Homme d’un couple (s’utilise en général avec un possessif).
- Quand on rencontre un nouveau mec, c'est toujours tout beau, tout feu, tout flamme... et puis après quelques années, on commence à le voir tel qu'il est après deux gastros, un enfant et un crédit immo sur 20 ans. — (Marie Minelli, Comment transformer votre mec en Brad Pitt en 30 jours, Paris : La Musardine, 2015, page 112)
- Mon mec à moi
Il me parle d’aventures
Et quand elles brillent dans ses yeux
J’pourrais y passer la nuit. — (Patricia Kaas, Mon mec à moi)
- (Vieilli) (Argot) Homme énergique, chef.
- Le monde est plein de mecs. Ils mènent tout. — (Giraudeau)
- (Vieilli) (Argot) Souteneur ; maquereau.
- Comme des faisans à la Bourse
Les demi-sels se croient des mecs
Mektoub ! un jour ils l'auront sec. — (Robert Desnos, Calixto, suivi de Contrée, 1942-1943, Éditions Gallimard, 1962, p. 12)
- Comme des faisans à la Bourse
- (Argot de la Gendarmerie) Acronyme de « M.E.C. » signifiant « Mis En Cause » dans les procédures judiciaires effectuées par les Gendarmes dans leurs procès verbaux.
SynonymesModifier
→ voir homme
AntonymesModifier
DérivésModifier
TraductionsModifier
Individu masculin
- Allemand : Kerl (de) masculin, Typ (de) masculin, Macker (de) masculin
- Anglais : bloke (en) (Royaume-Uni), (Australie), (Nouvelle-Zélande), chap (en) (Royaume-Uni), dude (en) (États-Unis), fellow (en), guy (en), man (en)
- Breton : chon (br), truchon (br), pitod (br), gwaz (br)
- Danois : fyr (da) commun
- Espagnol : tío (es), tipo (es), chaval (es), tete (es) , colega (es), güey (es) (Mexique), wey (es)
- Espéranto : ulo (eo)
- Finnois : tyyppi (fi)
- Gallo : apôtr (*)
- Hongrois : fickó (hu), faszi (hu), krapek (hu)
- Néerlandais : kerel (nl), makker (nl), vent (nl)
- Papiamento : hòmber (*)
- Polonais : facet (pl) masculin
- Portugais : cara (pt) (Brésil)
- Russe : мужик (ru) muzhik, чувак (ru) tchouvak masculin
- Same du Nord : olmmái (*)
- Sranan : boi (*)
- Tchèque : chlap (cs)
PrononciationModifier
- \mɛk\
- France (Muntzenheim) : écouter « mec [mɛk] »
- France (Vosges) : écouter « mec [Prononciation ?] »
HomophonesModifier
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
RéférencesModifier
- ↑ a b et c « mec », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage