melk
: Melk
Étymologie
modifier- De l’arabe ملكة, melk (« propriété, possession »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
melk | melk melks |
\mɛlk\ |
melk \mɛlk\ masculin
- (Maroc) (Algérie) Propriété individuelle et personnelle.
Malheureusement la terre melk n’est aliénable que théoriquement ; en fait, telle ne l’est pas. Les melk sont des biens jadis donnés par les beys ou les pachas à certaines familles en récompense de services rendus. Certes, à l’origine, la terre melk eût été facilement transmissible, puisqu’elle n’avait qu’un propriétaire, et que des droits de celui-ci reposaient sur un titre. Aujourd’hui, après plusieurs générations., elle se trouve appartenir à une infinité de personnes, car la législation musulmane perpétue l’indivision. Ce vice de la loi est encore exagéré par les mœurs indigènes, par la mauvaise foi des vendeurs, par la corruptibilité des magistrats. Les Européens n’achètent pas de melk, et cela se comprend : une pareille acquisition ne leur offre aucune sécurité.
— (Arsène Vacherot, « L’Algérie sous l’empire », dans Revue des Deux Mondes, 1869)En 1900, les propriétés privées ou melk ne formaient que des îlots dans l’immensité des terres de jouissance collective et ne présentait une certaine densité que dans les régions montagneuses et aux abords des villes.
— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 115)Ce fut là en fait une appellation fautive car, bien que désigné comme propriété privée, le « melk », qui constituait la majeure partie de la propriété kabyle, ne s’achetait et ne se vendait pas comme un produit d’échange et tout changement de possession était sujet à restriction.
— (Patricia M. E. Lorcin, Kabyles, arabes, français: identités coloniales, traduit par Loïc Thommeret, Presses universitaires de Limoges, 2005, page 118)On y signalerait encore bien des obscurités et même des lacunes, par exemple en ce qui concerne les propriétés constituées antérieurement au sénatus-consulte, les melks indivis et les noms patronymiques.
— (Annales du Sénat et de la Chambre des députés, Paris : Imprimerie du Journal officiel, 1880, volume 9, page 226)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Alsace) : écouter « melk [Prononciation ?] »
Étymologie
modifier- Du néerlandais melk.
Nom commun
modifierPrononciation
modifier- Afrique du Sud (Johannesbourg) : écouter « melk [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- melk sur l’encyclopédie Wikipédia (en afrikaans)
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Adjectif
modifierNature | Terme | |
---|---|---|
Positif | melk | |
Comparatif | non comparable | |
Superlatif | non comparable | |
Déclinaisons |
melk \mɛlk\
- (Désuet) Qui produit beaucoup de lait, laitière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Antonymes
modifierForme de verbe
modifierPrononciation
modifier- Berlin : écouter « melk [mɛlk] »
Étymologie
modifierNom commun
modifierTaux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 99,2 % des Flamands,
- 99,4 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- Pays-Bas : écouter « melk [Prononciation ?] »
- Pays-Bas (partie continentale) (Wijchen) : écouter « melk [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierVoir aussi
modifier- melk sur l’encyclopédie Wikipédia (en néerlandais)
Références
modifier- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]
Étymologie
modifier- Du vieux norrois mjólk.
Nom commun
modifiermelk \Prononciation ?\ masculin et féminin identiques
- (Boisson) Lait.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Prononciation
modifier- Bærum (Norvège) : écouter « melk [Prononciation ?] »
Étymologie
modifierNom commun
modifiermelk \Prononciation ?\
- (Boisson) Lait.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)