Français modifier

Étymologie modifier

Le sens figuré de « pâtée » comme « volée de coups » est attesté à compter de 1830[1].
Apparue sur le Wiktionnaire, vraisemblablement dans le cadre d'un vandalisme commis en 2007[2], une récente étymologie populaire fait remonter l’expression à la bataille de Patay[3][4]. Aucune source ne corrobore cette origine supposée.

Locution verbale modifier

mettre la pâtée \mɛ.tʁə la pɑ.te\ ou \mɛtʁ la pɑ.te\ (se conjugue → voir la conjugaison de mettre)

  1. (Populaire) Vaincre largement, battre à plate couture.
    • Agustina accoucha seule au-delà des faubourgs de Cádiz, Andalucía, berceau de ce mythe, près du cap de Trafalgar où cet hijo de puta de Nelson mit la pâtée à la flotte franco-espagnole — ce qui n'a rien à voir avec notre histoire, passons. — (François Coupry, L'œil du gitan: roman, Éditions du Rocher, 2000, page 10)
    • Il en avait trois litres dans son sac, trois litres pour trois semaines de guerre, puisqu'on lui avait dit qu'on leur mettrait la pâtée en trois semaines, aux Allemands. — (Marc Dugain, La Chambre des officiers, Paris : le Grand livre du mois, 1998, éditions JC Lattès, 2018, chap. 1)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. — (« PÂTÉE, subst. fém. », Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, lire en ligne.)
  2. — (« mettre la pâtée », Wiktionnaire, version du 6 novembre 2007 à 16h08.)
  3. — (Jean-Luc Eluard, « John Talbot le faux ennemi », Sud Ouest le Mag été n° 173, 25 juillet 2015, page 29.)
  4. — (Stéphane Bern, Les Pourquoi de l’Histoire 3, Albin Michel, 2016.)