Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de mettre et de feu.

Locution verbale modifier

mettre le feu \mɛ.tʁə lə fø\ (se conjugue → voir la conjugaison de mettre)

  1. Allumer un feu, le plus souvent dans des circonstances anormales, par inadvertance, négligence, malveillance, etc.
    • Les mines sont étançonnées et étayées avec du bois auquel on met le feu, ce qui fait tomber une partie des défenses de la barbacane. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Mais au lieu des secours attendus, ses habitants ne reçurent de Joseph I que l'ordre de l'évacuer. Ils obéirent malgré eux, mais non sans avoir encloué leur artillerie et mis le feu à leurs maisons et aux poudres. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
    • En octobre 1854, la boulangère de Méobecq qui, comme c'était l'usage, avait fait sécher du chanvre dans son four avant de le broyer et de le filer, met le feu à la boulangerie : […]. — (Daniel Bernard, Berry d'antan : Scènes de la vie quotidienne, éd. Royer : chroniques d’antan, 2015, § 1-4)
  2. (Sens figuré) (Par extension) Provoquer une bagarre, un conflit.
  3. (Sens figuré) Exciter ; provoquer une ambiance festive.
    • Et lui qui buvait rarement et fort peu prit coup sur coup deux pleins verres de kirsh, de notre kirsch qui fait dans les soixante et qui vous met le feu aux veines pour une grande journée. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 16)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes