Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de miauler, avec le suffixe -eur.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin miauleur
\mjo.lœʁ\

miauleurs
\mjo.lœʁ\
Féminin miauleuse
\mjo.løz\
miauleuses
\mjo.løz\

miauleur \mjo.lœʁ\

  1. Qui miaule, ou produit des sons similaires au miaulement.
    • Chat miauleur n’est pas grand chasseur, ni homme sage grand parleur. — (Louis de Combettes-Labourelie, Roman et patois, P. Dugourc, Gaillac, 1878, page 135)
    • L’appel de Rose Lemoal l’avait tiré de sa rêverie, et voilà que dans cette même chambre d’où il avait dû, naguère, chasser tant de démons, il regardait un affreux mouflet, rouge et miauleur, qui était son fils. — (Bernard Simiot, Ces messieurs de Saint-Malo, Albin Michel, 1983)
    • Les voix miauleuses s’appelaient désespérément, déchiraient la nuit, faisaient un charivari à réveiller toute la ville. — (Anne-Sandrine Schneider, Les chats médiums du Père-Lachaise, P. Saurat, 1986, page 35)

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
miauleur miauleurs
\mjo.lœʁ\

miauleur \mjo.lœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : miauleuse)

  1. Celui qui miaule comme un chat ; chat qui miaule.
    • Quand le miauleur ouvre la porte, il lui offre un ironique et dernier garde-à-vous. — (Hervé Bazin, La Tête contre les murs, 1949)
    • Va sur les toits après tes miauleurs,
      Faire un sabbat de tous les diables ;
      Qu’on entende partout les hurlantes clameurs
      De tes noces épouvantables ;
      Que tes desirs soient satisfaits ;
      Vis heureuse et contente,
      Et laisse en paix
      Désormais,
      Libre dans ses ressorts, la machine aboyante.

      — (Antoinette des Houlières, Épitre de Cochon, chien de M. le Maréchal de Vivonne, à Grisette, chatte de Mme Deshoulières, in Oeuvres de Madame des Houlières, Desray, 1798 (posthume), page 89)
    • Le jury était d’une férocité sanglante pour les miauleurs, brailleurs, racoleurs de toute espèce. Ce tribunal fit d'abord ricaner, puis s’imposa. Y survivre devint l’ambition de tous ceux qui rêvaient de chanson. Beaucoup d’appelants, peu d’élus. — (Maurice Bellet, L’insurrection, Desclée de Brouwer, 1997, page 64)

Traductions modifier