mimosée
Français modifier
Étymologie modifier
- (Nom commun) Dérivé de mimosa, avec le suffixe -ée.
- (Forme d’adjectif) (1911) De mimosa, avec le suffixe adjectival féminin singulier -ée. Hapax apparaissant dans La Gloire des Rois de Saint-John Perse, les autres flexions ne semblent pas avoir d’occurrence attestée.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
mimosée | mimosées |
\mi.mɔ.ze\ |
mimosée \mi.mɔ.ze\ féminin
- (Botanique) Quelqu’une de plantes de la famille botanique des Mimosées (Mimoseae).
Toucher une mimosée quelconque cause un malaise ou une souffrance ; si la mimosée est de grande taille, elle sait vous tenir à distance, par une force répulsive dont je ne connais pas la nature.
— (J.-H. Rosny aîné, L’Étonnant Voyage de Hareton Ironcastle, 1922)- Les mimosées diffèrent de papilionacées par leurs fleurs régulières, par le nombre et l’insertion de leurs étamines. Elles se distinguent des schwartziées par leurs feuilles bipennées et l’embryon droit. — (Dr Fred. Hoefer, Dictionnaire de Botanique pratique, Paris : chez Firmin Didot frères, 1850, p. 452)
Traductions modifier
- Conventions internationales : Mimoseae (wikispecies)
Forme d’adjectif modifier
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | mimosé \mi.mɔ.ze\
|
mimosés \mi.mɔ.ze\ |
Féminin | mimosée \mi.mɔ.ze\ |
mimosées \mi.mɔ.ze\ |
mimosée \mi.mɔ.ze\
- (Hapax) Féminin singulier de mimosé. Qui a trait au mimosa.
- D’autres l’ont vu dans la lumière, attentif à son souffle, comme un homme qui épie une guêpe terrière ; ou bien assis dans l’ombre mimosée, comme celui qui dit, à la mi-lune : “Qu’on m’apporte — je veille et je n’ai point sommeil — qu’on m’apporte ce livre des plus vieilles Chroniques... Sinon l’histoire, j’aime l’odeur de ces grands Livres en peau de chèvre (et je n’ai point sommeil). ”
— (Saint-John Perse, La Gloire des Rois, Amitié du prince, II, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1972, ISBN 2-07-010736-1, page 67)
- D’autres l’ont vu dans la lumière, attentif à son souffle, comme un homme qui épie une guêpe terrière ; ou bien assis dans l’ombre mimosée, comme celui qui dit, à la mi-lune : “Qu’on m’apporte — je veille et je n’ai point sommeil — qu’on m’apporte ce livre des plus vieilles Chroniques... Sinon l’histoire, j’aime l’odeur de ces grands Livres en peau de chèvre (et je n’ai point sommeil). ”