Étymologie

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(1831)[1] Dénominal de miroir[2] ; *miroirer[2] fait miroiter par dissimilation des deux \r\. L’adjectif miroité est attesté dès le XVIe siècle[3].
 
Un plan d'eau miroitant la lumière du soleil.

miroiter \mi.ʁwa.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se miroiter)

  1. Jeter des reflets.
    • Paris, plus vague que l’Océan, miroitait donc aux yeux d’Emma dans une atmosphère vermeille. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
    • J'ai mieux à faire; je me fais raser la tête tous les deux jours, je bois du café, je me baigne matin et soir, je fume des narguilés, je regarde couler l'eau, verdoyer les palmiers, briller le soleil, miroiter le désert et je suis l'homme le plus heureux de ce bas monde. — (Maxime Du Camp, Souvenirs littéraires: Flaubert, Fromentin, Gautier, Musset, Nerval, Sand, 1882-1883)
    • Aujourd’hui, on fait miroiter le métier d’agent de joueurs. Dans les films, on présente le type ultraglamour, entouré de mannequins et plein d’argent. — (Dali Sanschagrin, ‎Joël Bats, Amour foot, 2021)
  2. (Sens figuré) Présenter une perspective attirante, potentiellement trompeuse, qui motive une action.
    • Comme les bouteilles étincelantes fixées aux flèches des pavillons ses promesses miroitent. — (Abdallah Chaamba [pseudonyme de François Augiéras], Le vieillard et l'enfant, Paris, Les Éditions de Minuit, 1963, page 57)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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