Français modifier

Étymologie modifier

Du latin mitigativus.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin mitigatif
\mi.ti.ɡa.tif\

mitigatifs
\mi.ti.ɡa.tif\
Féminin mitigative
\mi.ti.ɡa.tiv\
mitigatives
\mi.ti.ɡa.tiv\

mitigatif \mi.ti.ɡa.tif\ masculin

  1. (Didactique) Qui est propre à mitiger, à adoucir.
    • Cʼest alors le cliché mitigatif dans tout son éclat : « Un peu dʼénergie que diable ! La vie nʼest tissue que dʼennuis. Celui-là ou un autre !... Est-ce que moi, par exemple, je nʼai pas avec cette crise des difficultés inouïes aux fins de mois ? Allons du courage, mon cher…Et puis, on sʼy fait, etc., etc. » — (Julien Teppe, Apologie pour lʼanormal ou Manifeste du Dolorisme: suivi de Dictature de la douleur, 1973)
    • La colique et le haut-le-cœur sont simultanés. On ne connaît pas d’écrivain qui ait infligé de pareilles suées aux amiables et mitigatifs bergers des consciences et qui ait autant retourné sur le gril de l’anxiété ces involontaires martyrs. — (Léon Bloy, Un brelan d’Excommuniés, 1889)
    • Le Code pénal autrichien prévoit des circonstances mitigatives qui ne sʼappliquent en cas de peine de mort quʼaux mineurs ; la loi italienne, pour la peine de détention perpétuelle, permet au juge dʼappliquer les circonstances mitigatives dans tous les cas. — (Revue de droit pénal et de criminologie, 1920)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin mitigativus.

Adjectif modifier

mitigatif \mi.ti.ɡa.tif\

  1. Mitigatif.
    • Dolour soit ostée et appaisie o [avec] choses mictigatives. — (Henri de Mondeville, Chirurgie, fo 39, XIVe s.)
    • Princes, mieux vault encor tart que jamais En son grant mal prendre un mitigatif. — (Eustache Deschamps, Œuvres complètes, poésies mss. fo 23, XVe s.)