molène
: Molène
Étymologie
modifier- (1265) En ancien français moleine qui donne aussi l’anglais mullein. Probablement dérivé sur le modèle de verveine de mol (« mou »), cette plante ayant été ainsi nommée à cause de ses feuilles souples au duvet moelleux[1].
- Avec le sens de « plante aux fleurs jaunes », du gaulois *melina (« jaune ») qui donne le breton melen, le gallois melyn.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
molène | molènes |
\mɔ.lɛn\ |

molène \mɔ.lɛn\ féminin
- (Botanique) Plante de la famille des Scrofulariacées, bisannuelles, cotonneuses, aux feuilles en rosette à la base, elliptiques et alternes, aux fleurs à cinq pétales, le plus souvent jaunes et groupées en longs épis.
Elle arrosait elle-même ses plates-bandes de roses trémières, de molènes pourpres, de phlox vivaces.
— (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866)Si votre chaussure vous irrite le pied, mettez-y une feuille de molène.
— (Henry David Thoreau, Journal, traduction de Brice Matthieussent, Le Mot et le Reste, 2018, page 44)De sa main restée libre, il écarta des feuilles de molène poussées entre les interstices.
— (Maurice Leblanc, L’Aiguille creuse, 1909, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 212)Les tiges des molènes de l'année dernière se dressent sur le banc de sable comme des bougies sans flamme.
— (Peter Heller, La Constellation du Chien, 2012, Actes Sud - BABEL, 2015, traduction de Céline Leroy, page 137)
Notes
modifier- En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.
Synonymes
modifierTraductions
modifier- Conventions internationales : Verbascum (wikispecies)
- Allemand : Königskerze (de) féminin
- Anglais : mullein (en)
- Arabe : بُوصِير (ar)
- Catalan : herba blenera (ca) féminin, blenera (ca) féminin, candelera (ca) féminin, cua de moltó (ca) féminin, herba candelera (ca) féminin, herba ploranera (ca) féminin, herba plorosa (ca) féminin, jovenal (ca) masculin, ploraner (ca) masculin, repalassa borda (ca) féminin, ressentida (ca) féminin, salvió (ca) masculin o trepó (ca) masculin
- Espagnol : gordolobo (es)
- Estonien : vägihein (et)
- Gaélique irlandais : coinnle (ga)
- Italien : verbasco (it)
- Kabyle : iles n yilef (*)
- Latin : bugillo (la), verbascum (la), phlomis (la)
- Occitan : blaisan (oc), bolhon blanc (oc)
- Polonais : dziewanna (pl)
- Roumain : lumânărică (ro), coada-mielului (ro)
- Russe : коровяк (ru) koroviak
- Tchèque : divizna (cs)
Hyperonymes
modifierHyponymes
modifier- bouillon blanc, bouillon blanc commun, molène thapsus (Verbascum thapsus)
- molène à feuilles sinuées (Verbascum sinuatum)
- molène à fleurs denses, molène faux-bouillon-blanc (Verbascum densiflorum)
- molène blattaire, herbe aux mites (Verbascum blattaria)
- molène de Phénicie (Verbascum phoeniceum)
- molèle noire (Verbascum nigrum)
- molène faux phlomis (Verbascum phlomoides)
Prononciation
modifier- Lyon (France) : écouter « molène [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierVoir aussi
modifier- Molène (plante) sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- « molène », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
- Christian Meyer, éditeur scientifique, Dictionnaire des sciences animales, Cirad, Montpellier, France, 2025, article bouillons blancs
- ↑ « molène », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage