Voir aussi : Mont-de-Piété

Français modifier

Étymologie modifier

(1576) De l’italien monte di pietà, proprement « mont de piété », attesté au sens de « institution charitable qui prête de l’argent gratuitement ou à des taux modiques, moyennant un gage » depuis le quinzième siècle. Monte a désigné un établissement autonome qui gérait la dette publique d’une commune ou d’un État puis une banque.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
mont-de-piété monts-de-piété
\mɔ̃d.pje.te\

mont-de-piété \mɔ̃d.pje.te\ masculin

  1. (France) Établissement où l’on prête sur gages et à intérêts.
    • Où les trouver, ces quatre pièces de cent sous ? Mme Coupeau, qui autrefois avait fait le ménage d’une petite actrice du théâtre des Batignolles, parla la première du mont-de-piété. — (Émile Zola, L'Assommoir, éd. Charpentier, 1879, chapitre 7)
    • Charlie Parker passera la fin de son existence entre des clubs, des coins de rues sordides où l’attendaient un dealer, un flic, ou les deux à la fois, et le mont-de-piété où vingt fois il déposa son saxophone. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, pages 85-86)
    • Il alla placer la bague au mont-de-piété. Depuis l’armistice, on disait Crédit municipal, ça sonnait plus républicain. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 197)
    • Un peu plus tard il avait trouvé chez elle "une indication" du mont-de-piété qui prouvait qu’elle avait engagé deux bracelets. — (Albert Camus, L’Étranger, Gallimard, 1942)

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier