Français modifier

Étymologie modifier

Du latin morbificus, de morbus (« maladie »), et facere (« faire »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
morbifique morbifiques
\mɔʁ.bi.fik\

morbifique \mɔʁ.bi.fik\

  1. Qui cause la maladie.
    • La peur est un instrument morbifique à demi, qui presse si violemment la machine humaine que les facultés y sont soudainement portées soit au plus haut degré de leur puissance, soit au dernier de la désorganisation. — (Honoré de Balzac, Histoire de la Grandeur et de la Décadence de César Birotteau, 1837, chapitre premier)
    • L’enterrement des cadavres dans les maisons, les cours et les jardins, et leurs exhalaisons morbifiques empestaient l’air ; les morts tuaient les vivants. — (Philippe-Paul de Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l’année 1812, IX, 14, Baudouin frères, Paris, 1824)
    • L’examen des résultats morbifiques dans les solides et les liquides a fourni les moyens de combattre plusieurs de ces altérations avec avantage. — (Jean-Antoine Chaptal, Discours prononcé à la séance publique de l’École de Santé de Montpellier, Tournel père et fils, Montpellier, 1796, page 8)
    • Donc, la cessation d'une épidémie ne tient pas à ce que le principe morbifique existant a perdu de sa malignité, mais à l’immunité acquise par la population où elle vient de sévir, combinée avec l’extinction rapide du principe même. — (« Appendice de la Convention sanitaire du 3 février 1852 (11 rébuil-akhir 1268) », dans le Recueil des Traités de La Porte ottomane avec les puissances étrangères, par le baron Ignace de Testa, tome 3 (France III), Paris : chez Amyot, 1867, page 521)

Références modifier