Latin modifier

Étymologie modifier

Dérivé de mors (« mort »), avec le suffixe -fer.

Adjectif modifier

Cas Singulier Pluriel
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin Neutre
Nominatif mortifer mortifera mortiferum mortiferi mortiferae mortifera
Vocatif mortifer mortifera mortiferum mortiferi mortiferae mortifera
Accusatif mortiferum mortiferam mortiferum mortiferos mortiferas mortifera
Génitif mortiferi mortiferae mortiferi mortiferorum mortiferarum mortiferorum
Datif mortifero mortiferae mortifero mortiferis mortiferis mortiferis
Ablatif mortifero mortifera mortifero mortiferis mortiferis mortiferis

mortifer \Prononciation ?\

  1. Mortifère, qui cause la mort, mortel, fatal.
    • Similis his etiamnunc aspectu est, ne quid praetereatur, taxus minime virens gracilisque et tristis ac dira, nullo suco, ex omnibus sola bacifera. mas noxio fructu; letale quippe bacis in Hispania praecipue venenum inest, vasa etiam viatoria ex ea vinis in Gallia facta mortifera fuisse compertum est. Hanc Sextius milacem a Graecis vocari dicit et esse in Arcadia tam praesentis veneni, ut qui obdormiant sub ea cibumve capiant moriantur. sunt qui et taxica hinc appellata dicant venena — quae nunc toxica dicimus —, quibus sagittae tinguantur. repertum innoxiam fieri, si in ipsam arborem clavus aereus adigatur. — (Pline, Naturalis Historia, 16.20)
      Afin de ne rien omettre, nous dirons que pour l'aspect l'if (Taxus baccata, L.) ressemble à ces arbres. L'if est très peu vert, grêle, triste, funeste, sans aucun suc, et de tous ces arbres le seul qui produit des baies. Le fruit est vénéneux dans le mâle, dont les baies, surtout en Espagne, renferment un poison mortel. Des faits prouvent que des barils propres à porter du vin en voyage faits en Gaule avec ce bois ont donné la mort. D'après Sextius, cet arbre est appelé smiIax par les Grecs; et en Arcadie le poison en est si actif, qu'il tue ceux qui s'endorment ou mangent dessous. Des auteurs même prétendent que les poisons nommés aujourd'hui toxiques, dans lesquels on trempe les flèches, avaient été appelés taxiques (c'est-à-dire tirés du taxus, l'if). On a découvert que l'if devient inoffensif si on y enfonce un clou d'airain.

Références modifier