Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Dérivé de mufle, avec le suffixe -erie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
muflerie mufleries
\my.flə.ʁi\

muflerie \my.flə.ʁi\ féminin

  1. Caractère, action, parole d’un homme qui peut être qualifié de mufle.
    • Même, après coup, il s’en amusait, car il y avait en lui, rachetée par de rares délicatesses, une certaine muflerie. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 190)
    • Et avec cette muflerie intermittente qui reparaissait chez lui dès qu’il n’était plus malheureux et qui baissait du même coup le niveau de sa moralité, il s’écria en lui-même : « Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 249)
    • La muflerie est le projet inverse de la galanterie : traiter l’autre en instrument dont on se débarrasse une fois qu’il a servi. — (Pascal Bruckner, Le paradoxe amoureux, 2009)
    • Il a fait, il a dit une muflerie.
    • Les progrès de la muflerie. Il est très familier.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier