Français modifier

Étymologie modifier

Du latin muscus, emprunté au grec, lui-même emprunté au persan musk, de même sens, qui viendrait soit du sanskrit (« testicule »), soit de l’iranien muska (« testicule »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
musc muscs
\mysk\

musc \mysk\ masculin

  1. (Cosmétologie) Matière brune odorante que contient une poche située dans le ventre de certains cervidés d'Asie centrale.
    • Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
      Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
      — Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
      Ayant l'expansion des choses infinies,
      Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
      Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
      — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Correspondances, 1861).
    • Le musc pur, soluble dans l’eau chaude presque en totalité, l’est également dans l’alcool et l’éther.
    • Ce vêtement sent le musc.
    • Un grain de musc.
  2. (Par extension) Parfum préparé avec cette substance.
    • Albert, à part, tirant un petit flacon de sa poche.– Voilà mon idée… C’est du musc… Avec ça, on sent un homme à quinze pas. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
    • Le Marquis.– Et puis le musc ! Il n’y a que les coiffeurs (regardant Gargaret) et les imbéciles qui se mettent du musc. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
  3. (Par extension) (Zoologie) Cervidé qui habite les pentes les plus raides et sauvages des hauts sommets de l'Asie.

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • Musc sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier