nasiller
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
Verbe Modifier
nasiller \na.zi.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Parler du nez.
- Ce qu’elle chantait – ah ! la fatale et maudite chanson ! –, c’était une vieille romance larmoyante et tendre, pareille à celles que les aveugles nasillent dans les rues. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- (Par extension) Produire un son nasillard.
- Le phonographe nasillait une chanson du répertoire des Derviches du Désert ! — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’éd. de 1921)
- Le palais des papes est à nous ! Les petits hommes turbulents du XXe siècle font, en ces jours d’exposition, nasiller leurs gramophones sous la majesté de ces murailles. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
SynonymesModifier
DérivésModifier
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- France (Lyon) : écouter « nasiller [na.zi.je] »
- France (Lyon) : écouter « nasiller [na.zi.je] »
RéférencesModifier
- « nasiller », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (nasiller), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien françaisModifier
ÉtymologieModifier
Verbe Modifier
nasiller \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Renifler.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Niaiser.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
VariantesModifier
SynonymesModifier
RéférencesModifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage