ne tenir ni à clou ni à cheville

Français modifier

Étymologie modifier

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Locution verbale modifier

ne tenir ni à clou ni à cheville \nə tə.niʁ ni a klu ni a ʃə.vij\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de tenir)

  1. (Vieilli) Ne pouvoir se tenir debout ; être mal assemblé ; être en décrépitude, être de santé délicate
    • Il vous reviendra avec de terribles avaries, ne tenant plus ni à clou ni à cheville. Sa force et sa fierté se briseront contre quelque écueil que son orgueil aura méprisé. — (Anthony Trollope, « La ferme d'Orley » , traduit de l'anglais chap. 19, dans la Revue nationale et étrangère, politique, scientifique et littéraire, tome 21, Paris, 1865, p. 206)
    • — Tiens, Bon-Louis, fit La Haye, voilà notre pré et voilà notre vanne ; j'ai été obligé d'en faire poser une neuve ce printemps. L'autre ne tenait plus ni à clou ni à cheville ! — (Henry Gréville, Clairefontaine, chap. 30, Paris : Librairie Plon, 1886)
    • Derrière lui s'écroulait la masure qui ne tenait ni à clou ni à cheville — plus vermoulue que la vieille société à laquelle s'en était pris l'anarchiste Henry, dont Me Hornbostel, propriétaire de cet immeuble, n'avait pu sauver la tête. — (Les déshabillés au théâtre, texte de Georges Montorgueil, illustré par Henri Boutet, collection L'Année Féminine (1895), Paris : chez H. Floury, 1896, p. 6)
    • Mais je connais M. Armand d'Artois, et je vous assure que s'il y a un homme fait pour le théâtre, c'est celui-là, pour peu qu'il y ait un théâtre encore et que l'art dramatique, qui ne tient plus ni à clou ni à cheville, en trouve un pour retenir sa chute. — (Jules Barbey d'Aurevilly, « Un patriote » (24 août 1881), chap. 1, dans Théâtre contemporain -1881-1883-, Paris : chez P.-V. Stock, 1896, p. 98)

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France (Lyon) : écouter « ne tenir ni à clou ni à cheville [Prononciation ?] »