ne voilà-t-il pas
Étymologie
modifierLocution verbale
modifierne voilà-t-il pas \nə vwa.la.til pɑ\
- Souligne la surprise provoquée par un phénomène récemment survenu ou sur le point de survenir.
Peste soit de la gourmande avec son boudin, dit le mari ; ne voilà-t-il pas un beau souhait, nous n’en avons plus que deux à faire ; pour moi, je suis si en colère, que je voudrais que tu eusses le boudin au bout du nez.
— (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, Conte des trois souhaits, XVIIIe siècle)Ne voilà-t-il pas qu’il me fait la farce de ne plus bouger, de ne plus crier.
— (Comtesse de Ségur, La Sœur de Gribouille, 1862)Tant mieux, cela déconsidère toujours le gouvernement. Ne voilà-t-il pas ce qu’on appelle un signe des temps ?
— (Guy de Maupassant, En rôdant, 1883)Ne voilà-t-il pas qu’on manifeste l’intention d’envahir les places réservées ?
— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 171.)
Notes
modifier- Pour la classification de cette locution comme verbe, voir voilà.
Variantes
modifierTraductions
modifier- Anglais : lo and behold (en), lo and behold (en)
- Picard : lå-ti pos (*), lå-ti nin (*)
Prononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « ne voilà-t-il pas [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « ne voilà-t-il pas [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « ne voilà-t-il pas [Prononciation ?] »
Références
modifier- « voilà », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage