Voir aussi : Nectaire

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin *nectarium[1] dérivé de nectar.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
nectaire nectaires
\nɛk.tɛʁ\
 
Coupe schématique d’une fleur. En n, le nectaire & en g, la goutte de nectar.

nectaire \nɛk.tɛʁ\ masculin

  1. (Botanique) Organe de certaines fleurs sécrétant le nectar, pouvant être une glande (comme dans les euphorbes), mais aussi une différenciation de certains pétales ou de certaines feuilles.
    • Sa corolle en forme de cloche, divisée en six parties, qui semblent former autant de pétales, mais réunis à leur base ; les étamines au nombre de six très-courtes, & plus courtes que le nectaire ; le pistil, en forme de fil, plus long que les étamines ; […]. — (« Narcisse » dans le Cours complet d’agriculture, sous la direction de l’abbé Rozier, tome 7, Paris , 1786, page 65)
    • Jolie fleur garnie de cinq nectaires semblables à des cornets renversés ou plutôt à la marotte de la Folie. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, page 14)
    • M. Darwin, employant continuellement la métaphore pour décrire les variations merveilleuses des êtres organisés, s’est exposé à bien des malentendus, […]. Voici, par exemple, la phrase dans laquelle il décrit les caractères d’une espèce particulière : « Le labellum développé prend la forme d’un nectaire prolongé, afin d’attirer les Lépidoptères, et nous ferons voir tout à l’heure que probablement le nectar est placé ainsi à dessein, qu’il ne peut être absorbé que lentement, dans le but de laisser à la substance visqueuse le temps de devenir sèche et dure. » — (Alfred Russel Wallace, La Sélection naturelle, chapitre 8 : Création par la Loi, traduction par Lucien de Candolle, chez C. Reinwald & Cie, 1872, page 281)
    • Rien n’est plus étonnant et plus charmant à la fois que la variété qui existe entre ces mille et mille formes de corolles, d’étamines, de pistils, de nectaires, tous disposés de manière à charger l’insecte, malgré lui, du pollen qu’il doit emporter, à recevoir le pollen qu’il apporte et à empêcher le contact du pollen et du stigmate de la même fleur. — (Anonyme, La Fécondation de la sauge, dans La Nature : Revue des sciences, 1, n° 1 à 26, 1873, page 205)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

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