nouvelleté
Français modifier
Étymologie modifier
- Du moyen français nouvelleté (« nouveauté »), l’entreprise sur un possesseur étant considérée comme une nouveauté.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
nouvelleté | nouvelletés |
\nu.vɛl.te\ |
nouvelleté \nu.vɛl.te\ féminin
- (Droit) Entreprise faite sur le possesseur d’un héritage.
- Je m’en vais former complainte pour ce trouble, et te faire appeler en cas de saisine et de nouvelleté. — (Francion, liv. VIII, page 344)
- Devant les laboureurs rassemblés, le greffier lut un écrit aux termes duquel le tribunal de monseigneur pouvait connaître leur complainte (les cas de nouvelleté où les clercs étaient défendeurs relevant des tribunaux ecclésiastiques). — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Vosges) : écouter « nouvelleté [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « nouvelleté [Prononciation ?] »
Références modifier
- « nouvelleté », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Moyen français modifier
Étymologie modifier
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
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nouvelleté | nouvelletés |
\Prononciation ?\ |
nouvelleté *\Prononciation ?\ féminin
- Nouveauté.
- Le législateur des Thuriens ordonna que quiconque voudrait, ou abolir une des vieilles lois, ou en établir une nouvelle, se présenterait au peuple la corde au cou : afin que si la nouvelleté n’était approuvée d’un chacun, il fut incontinent étranglé. — (Montaigne, Essais , I, 23 – De la coutume et de ne changer aisément une loi reçue, 1595)
Références modifier
- « nouvelleté », dans Jean Nicot, Thresor de la langue françoyse, 1606 → consulter cet ouvrage