Français modifier

Étymologie modifier

Cette graphie de orthographe a été utilisée anciennement (voir citations), puis a été employée dans des écrits modernes qui traitent de la réforme de l’orthographe, parfois par dérision.
Les digrammes étymologiques ‹ th › et ‹ ph › peuvent être jugés superfétatoires et être remplacés par les lettres ‹ t › et ‹ f › notant la même prononciation.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
ortografe ortografes
\ɔʁ.to.ɡʁaf\

ortografe \ɔʁ.to.ɡʁaf\ féminin

  1. Graphie ancienne, parfois reproposée pour des raisons de simplification, de orthographe.
    • On y voit encore l’ancienne orthografe des mots, soit qu’elle soit conforme à leur étymologie ; ou qu’elle ait été changée, pour la douceur de la prononciation ; ou que cette prononciation ait été depravée par l'usage. — (Jean Le Clerc, Bibliothèque ancienne et moderne, tome VII, pour l’année MDCCXVII, 1717, page 347)
    • Il y a bien des ortografes indechifrables à force de choquer les ïeus et l'oreille. L’ortografe des sons est la moins équivoque en fait de langue vivante. Si les françois étoient donc une fois bien instruis de cette double ortografe, la langue y gagneroit beaucoup ; […]. — (Louis Dumas, « Réponse au traité de l’ortografe, par M. l’abé Regnier, dans sa grammaire in-4°, page 89 », article 20 du Sisteme du Bureau tipographique, tome 1 de La bibliothèque des enfans, ou les premiers élemens des lettres, Paris : chez Pierre Simon, 1733, page 197)
    • L’ortografe s’achemine lentement vers cète forme idéale d’où sera exclue toute lètre inutile c’est à dire inintelligible au plus grand nombre de ceus qui s’en servent où le même signe employé dans les mêmes conditions exprimera toujours le même son et non deus sons diférents come ch qui se prononce diféremment dans échange et dans archange) ; où le même son enfin sera toujours représenté par le même signe sauf les cas d’ailleurs très nombreus où la clarté du discours exige pour un même son une notation diferente (pin et pain ; mer, mère et maire). — (« Association pour la sinplification de l’ortografe », dans la Revue des revues et Revue d’Europe et d’Amérique, volume 13, Paris, 1895, page 69)
    • La « réaction étimologique » qui a si souvent alourdi notre ortografe de lètres muètes et superflues, a quelquefois été heureuse, certains mots se raprochant ainsi de leurs congénères français et étrangers. — (Marcel Monnerot-Dumaine, « Bref aperçu sur l'histoire de l’ortografe », dans L’ortografe du xxie siècle : Réforme simple de l’ortografe française inspirée des travaus des meilleurs auteurs avec vocabulaire ortografique réformé, Paris : Éditions du Scorpion, 1964)

Notes modifier

  Il s’agit d’un terme utilisé qui n’est pas d’un usage standard.

Traductions modifier