Étymologie

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De osier, avec le suffixe -aie indiquant une plantation.

Nom commun

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SingulierPluriel
oseraie oseraies
\oz.ʁɛ\

oseraie \oz.ʁɛ\ féminin

  1. (Biogéographie, Écologie, Ethnobiologie) Lieu planté d’osiers.
    • Lorsqu’on veut qu’une oseraie profite, il faut nécessairement l’enfermer dans une clôture ; autrement les bestiaux y feront beaucoup de dégâts.  (L’Agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
    • De loin en loin, une barque, écartant des oseraies, s’enfonçait, par une saignée latérale, dans un champ qu’elle avait l’air de labourer.  (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 183)
    • Mais le plus navrant de tout, c’était d’entendre, à la lisière du bois, au bord du pré, et là-bas dans l’oseraie de la rivière, des appels anxieux, tristes, disséminés, auxquels rien ne répondait.  (Alphonse Daudet, Les émotions d’un perdreau rouge, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, page 225)
    • Une oseraie commence à donner son produit important vers la quatrième année après la plantation. C’est à la cinquième année que ce produit devient complet.  (Alphonse du Breuil, Vignobles et les arbres à fruits à cidre. L'olivier, le noyer, le mûrier et autres espèces économiques, 1875, page 665)
    • Enfin deux ombres chinoises glissèrent à fleur d’oseraie, entre les grimaçants tétards rasés de frais par les vaniers.  (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 35)
    • Comme elle lance les hirondelles bicolores
      De son agreste corbeille qui sent encore l’oseraie !
       (Jules Supervielle, Gravitations, page 194, 1925, Gallimard, 1988)

Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Hyperonymes

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Prononciation

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Homophones

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Références

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