ostension
Français modifier
Étymologie modifier
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ostension | ostensions |
\ɔs.tɑ̃.sjɔ̃\ |
ostension \ɔs.tɑ̃.sjɔ̃\ féminin
- Action de montrer. Note : Il s’emploie surtout, en termes de liturgie, dans ces expressions : Ostension des reliques à la vénération des fidèles ; ostension des hosties à l’adoration des fidèles.
Dieu choisit, selon sa justice, parmi ce tas de choses obscures, et celle qu’il élève vers le Père dans le geste de l’ostension, éclate tout à coup, resplendit comme un soleil.
— (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 81)- Maremma était la pente d’Orsenna, la vision finale qui figeait le cœur de la ville, l’ostension abominable de son sang pourri et le gargouillement obscène de son dernier râle. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- En organisant des ostensions, l’Église encourage les fidèles à utiliser le linceul comme support pour la prière. — (Claire Lesegretin, « Que sait-on du saint suaire ? », journal La Croix, page 14, 18-19 avril 2015)
- (Phénoménologie, Philosophie) Monstration d'une chose par un signe du corps, sans le recours à la parole.
- J’ai conscience immédiatement de la chose qui existe, tandis que passant pourtant de moment en moment, j’ai l’expérience vécue : l’ostension de quelque chose, mais cela ne devient visible …que dans la réflexion — (Edmund Husserl, La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, Gallimard, TEL, 1989, page 181)
Traductions modifier
- Breton : diskouezadur (br) masculin
Anagrammes modifier
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Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ostension), mais l’article a pu être modifié depuis.