ostiaire
Français modifier
Étymologie modifier
- → voir os, ostis et ostiarius. Du latin ostiarius (« portier, concierge »), en latin médiéval (« portier des ordres mineurs »), dérivé de ostium (« entrée, porte »), lui-même de os, oris (« bouche, ouverture, entrée »).
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ostiaire | ostiaires |
\ɔs.tjɛʁ\ |
ostiaire \ɔs.tjɛʁ\ masculin
- Variante orthographique de hostiaire.
- Par des farces de nuit ton front est épié,
O Juste ! Il faut gagner un toit. Dis ta prière,
La bouche dans ton drap doucement expié ;
Et si quelque égaré choque ton ostiaire,
Dis : Frère, va plus loin, je suis estropié ! — (Arthur Rimbaud, L’homme juste) - L’abbé Onuphre lui confia les fonctions d’ostiaire ou de portier, comptant sur la sagesse du jeune moine pour recevoir les étrangers et surtout pour repousser les femmes qui tenteraient d’entrer dans le monastère. Car, disait le saint homme, la femme est impure, et la seule trace de ses pas est une souillure infecte. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 57)
- Par des farces de nuit ton front est épié,
- (Fonction) (Byzance) Portier.
- Les historiens parlent assez rarement des ostiaires, personnages de mince importance, étant donné leur office d’huissiers et d’introducteurs. — (Rodolphe Guilland, Recherches sur les institutions byzantines, 1967, L’ostiaire).
Variantes modifier
Anagrammes modifier
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Étymologie modifier
- → voir os, ostis et ostiarius. Du latin ostiarius (« portier, concierge »), en latin médiéval (« portier des ordres mineurs »), dérivé de ostium (« entrée, porte »), lui-même de os, oris (« bouche, ouverture, entrée »).
Nom commun modifier
ostiaire *\Prononciation ?\ masculin
- (Religion) (Byzance) Garde des portes.
- […] les évêques souverains du premier siège de Rome […] furent les premiers qui introduisirent au clergé et consacrèrent à Dieu les ostiaires, ou huissier et portier, les lecteurs les adjuteurs, ou exorcistateurs, les acolithes, sous diacres, c’est à dire lévites en l’église. — (François de Belleforest, de l’invention des choses, XVIe)