Français modifier

Étymologie modifier

Du latin paraphernalis, du grec παράφερνα parapherna, formé de para (« outre, au delà ») ; et phernê (« dot »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin paraphernal
\pa.ʁa.fɛʁ.nal\
paraphernaux
\pa.ʁa.fɛʁ.no\
Féminin paraphernale
\pa.ʁa.fɛʁ.nal\
paraphernales
\pa.ʁa.fɛʁ.nal\

paraphernal \pa.ʁa.fɛʁ.nal\ masculin

  1. (Droit) Qualifie le bien propre de l’épouse qui n’a pas été constitué en dot et dont elle conserve l’administration et la jouissance.
    • Une propriété paraphernale.
    • Un bien paraphernal, bien propre de l’épouse.
    • Leurs visages de plâtre, impassibles comme ceux des diplomates, révélaient des âmes blasées, des cœurs qui depuis long-temps avaient désappris de palpiter, même en risquant les biens paraphernaux d’une femme. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
paraphernal
\pa.ʁa.fɛʁ.nal\
paraphernaux
\pa.ʁa.fɛʁ.no\

paraphernal \pa.ʁa.fɛʁ.nal\ masculin

  1. (Droit) (Par ellipse) Bien propre de l’épouse.
    • Tenez, mon second clerc est bête comme un avantage matrimonial et capable de f...f. flanquer un coup de canif dans les paraphernaux de la future épouse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Quand miss Russel est devenue la femme de Jacques, ses paraphernaux, ses biens propres, vous comprenez, étaient de 1 500 000 francs. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 182.)
    • Enfin, en pays de droit écrit, au moins après la renaissance du droit de Justinien, la femme pouvait avoir des paraphernaux dont elle gardait la propriété, la jouissance et même l’administration. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p. 189)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier