parlage
Français modifier
Étymologie modifier
Nom commun modifier
parlage \paʁ.laʒ\ masculin
- Bavardage, paroles inutiles.
- À quoi bon tout ce parlage ? Vous ne pensiez donc qu’à quelques dissensions parlementaires ; là comme ailleurs ce n’est souvent que du parlage qui n’a guère d’autre importance… — (Mirabeau, Collection, tome I, page 339)
- Le démon, au contraire, a envoyé dans les cloîtres des monastères la faim et la soif d'entendre les paroles des hommes et les bruits du monde, en sorte qu'occupés d'un vain parlage, nous repoussions d'autant plus la parole divine, […]. — (Lettres complètes d'Abélard et d'Héloïse, Lettre VIII, traduction de Octave Gréard, Garnier, 1875, page 274)
[…] ; le parlage grondant de cette foule accrochée au mur comme un essaim en train de se reconstituer.
— (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 142)
- Discours apprêtés que l’on tient dans le dessein de tromper.
- Se laisser surprendre au parlage d’un fourbe.
Traductions modifier
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Anagrammes modifier
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Références modifier
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (parlage)