Français modifier

Étymologie modifier

L’expression est attestée à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. Elle provient d’une méconnaissance ou d’une vulgarisation volontaire de l’expression originale partir en quenouille. Le filage et la quenouille étant peu pratiqués fin du XXe, les locuteurs peu cultivés ont transposé quenouille en couille
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Locution verbale modifier

partir en couille \paʁ.ti.ʁ‿ɑ̃ kuj\ (se conjugue → voir la conjugaison de partir)

  1. (Vulgaire) (France) Être compromis en parlant du développement d’une discussion, d’un projet, d’un processus, etc.
    • Ça démarre sur l’air de la Sambre et Meuse, puis ça part petit à petit en couille… cacophonie dégueulasse qui fait sursauter Otto, lui fait fermer vivement la fenêtre, le rend encore malade pour deux heures. — (Alphonse Boudard, La Cerise, Plon, Paris, 1963)
    • Magic, c'est clair que çà part en couille… une cacophonie dégueulasse qui ne fait sursauter plus grand monde, malheureusement. — (Lawrence Felt, The mushroom I read the other night, Psÿlo, Paris, 2017)
  2. (Vulgaire) (France) Se livrer à n’importe quoi.
    • Je suis donc resté livré à moi-même, durant six mois, les 6 derniers de l'année scolaire, ce qui aurait dû être pour moi une période de réflexion a été plutôt une grande période de conneries. Je suis partie en couille, grave. — (Brice Matthews, Trahison au sein de notre population, Éditions Le Manuscrit, 2001, page 30 ISBN 2748101839)
    • Ce sultan était très riche, continua Ahmed, qui sentait que son histoire était en train de partir en couille. — (Motus et babouches cousues, page 127, Éditions Le Manuscrit, ISBN 2748156951)

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

→ voir partir en vrille

Prononciation modifier