Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle)  Composé de pas et de clerc.
Par référence au clerc d’avoué ou au clerc d'huissier, personne apprenant le métier et donc considérée comme novice.

Locution nominale modifier

pas de clerc \pa də klɛʁ\ masculin

  1. (Littéraire) Maladresse, erreur, démarche imprudente commise par ignorance.
    • Vatelin. — Dame ! c’est toujours ennuyeux d’avoir fait un pas de clerc. — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
    • – Où prétendez-vous en venir ? J’ai fait un pas de clerc l’autre jour ; pensez-vous que j’aie besoin qu’on me l’apprenne ? — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Mon fils François a commis un pas de clerc pour une augmentation de capital. — (Maurice Druon, Les Grandes Familles, Le Livre de Poche, page 238)
    • Oh là là, ai-je commis un autre pas de clerc ? s’inquiéta un Daingue soudain sur les nerfs une fois de plus, au point qu’elle le prit en pitié. — (Terry Pratchett, Allez les mages !, Pocket, 2010, traduit par Patrick Couton, page 179)
    • L’Italie dont on voit mal comment pourra s’opérer la synthèse de tant d’intentions contradictoires portées par des acteurs aussi inexpérimentés. On s’attend donc ici à quelques déclarations matamoresques, à quelques pas de clerc, suivis pour l’avenir prévisible de l’évaporation de toute influence italienne dans les instance européennes. — (Quentin Dickinson, On n’arrête pas l’éco, France Inter, 2 juin 2018)

Traductions modifier

Prononciation modifier