Français modifier

Étymologie modifier

De l’occitan pastenaga (« carotte »), du latin pastinaca

Attestations historiques modifier

  • (XVIe siècle) Les pastenades et carrotes ne different par-entre-elles presque en autre chose qu’en la couleur ; celle de l’une estant rouge et l’autre blanche… à Paris, où sans distinction l’on appelle ces racines pastenades et carrotes. — (Olivier de Serres, 529)

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
pastenade pastenades
\pa.stə.nad\

pastenade \pa.stə.nad\ féminin

  1. Ancien nom du panais.
    • On le désignait du nom de « pastenade » qui englobait d’autres plantes à racines charnues et consommables, tels le panais et le cerfeuil tubéreux. — (Marie-Hélène Baylac, Dictionnaire gourmand: Du canard d’Apicius à la purée de Joël Robuchon, 2014)
  2. (Bourgogne) Carotte rouge ou fourragère.
    • Cependant Olivier de Serres donne le nom de pastenade à la variété rouge , et ce nom de pastenade est encore celui dont on se sert en Provence pour désigner les Carottes. — (Georges Gibault, Histoire des légumes, Éd. Librairie horticole, 1912)
    • Les dénominations des plantes sont sujettes à bien des variations locales, c’est un fait bien reconnu. Le terme pastenade, d’origine provençale, représente pour Duplay la «carotte» ou la « racine jaune », pour Duraffour, Glos. Pat. Fr. la « carotte jaune ou rouge ; grande carotte coupée fin juin pour la nourriture des lapins », encore mentionnée par le Larousse du XXe siècle : Pastenade, ancien nom du panais ou de la carotte sauvage. — (Annie Elsass, La caréma, poème de Jean Chapelon, in Le Forez linguistique, volume 6, Éd. Centre d'Étude Foréziennes, 1973)

Variantes dialectales modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier