paulette
Français modifier
Étymologie modifier
- En 1604, Charles Paulet, secrétaire de la chambre du roi sous Henri IV, a donné l’avis de cet impôt et en a été le premier fermier. Un nommé Palot prit la ferme de la paulette après Paulet; d’où ce droit fut appelé palote.
- D’où vient ceste grande cherté d’offices? de ceste ennemie de l’estat paulete-palote, qui, à la façon du chancre, mine et mange insensiblement toutes les familles de ce royaume. [1]
Nom commun modifier
paulette \po.lɛt\ féminin
- Nom d’un droit que le roi faisait lever sur les charges de finance et de magistrature, et qui était la soixantième partie du prix d’un office.
- Tous les magistrats du royaume devaient de neuf ans en neuf ans payer ce droit de paulette, qui assurait la possession de leurs charges à leurs familles. — (Voltaire, Histoire du parlement de Paris, chapitre 55)
Notes modifier
Traductions modifier
Voir aussi modifier
- paulette sur Wikipédia
Références modifier
- ↑ Étienne Pasquier, Lettre tome III, page 49
- ↑ Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904
- ↑ Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort, Dictionnaire étymologique de la langue françoise, Paris 1829
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (paulette)