Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien français peleterie. De pelletier (peletier en ancien français) par remplacement du suffixe par -erie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
pelleterie pelleteries
\pɛl.tʁi\

pelleterie \pɛl.tʁi\ féminin

  1. Art d’accommoder les peaux garnies de leur poil, pour en faire des fourrures.
    • [...] les murs étaient cachés sous des panneaux de pelleteries disposés en échiquiers d'un riche travail où les peaux de l'once et de l'ours blanc alternaient avec régularité. — (Julien Gracq, Au château d'Argol, éd. José Corti, 1938, p. 31)
  2. Commerce de fourrures.
  3. Peaux dont on fait les fourrures.
    • Or, si l'entreprise réussit, ce point deviendra une factorerie importante dans laquelle se concentrera tout le commerce de pelleteries du Nord. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • — Il y a « icitte » deux hommes qui ont de l’argent pour acheter les pelleteries. Si vous avez des peaux d’ours, ou de vison, ou de rat musqué, ou de renard, allez voir ces hommes-là au magasin avant mercredi. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • Songez qu’il nous était interdit de fabriquer quoi que ce soit afin de ne pas faire concurrence aux intérêts de la mère patrie, une paralysie liée aux monopoles constamment consentis aux Dix ou Cent Associés dont les intérêts se limitaient à l’importation de lucratives pelleteries ! Dynamisme nul. — (Jean Forest, L’incroyable aventure de la langue française, 2002, page 167, Triptyque)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier