pers
: Pers
Étymologie
modifier- (c. 1100)[1] De l’ancien français pers (« bleu tirant sur le violet, livide »), et moyen français pers[1]. Il vient du latin persus (« de couleur jacinthe, bleu foncé ») qui vient d’un hypothétique *persae vestes qui désigne des vêtements bleus venus de Perse[1]. La métonymie a fait désigner par le nom du pays, le latin Persia (« la Perse »), les vêtements qui y sont issus, l’hypothétique nom *persae, et, de même des vêtements, l’adjectif persus de la couleur qui les caractérisait[1].
Adjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | pers \pɛʁ\ | |
Féminin | perse \pɛʁs\ |
perses \pɛʁs\ |
pers \pɛʁ\
- Qui est entre le bleu et le vert (surtout en parlant des yeux).
Il eût été malaisé de se prononcer, à voir sa chevelure en désordre, sa face machurée, sa barbe en broussailles, ses sourcils épais comme deux brosses à crins rougeâtres, ses yeux pers, entre le vert et le bleu, et dont le larmier humide était circonscrit du cercle sénile.
— (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 1-16)J’obéis aux vouloirs d’une fille aux yeux pers.
— (André Lemoyne, Fleurs du chemin, dans Le Parnasse contemporain : Recueil de vers nouveaux, Slatkine Reprints, 1971, Initialement 1866, pages 106-107)
En regardant ses yeux, je pense aux mers profondes
Dont l’abîme inconnu désespère les sondes :
Si je veux lire au fond de ses yeux, je m’y perds.Pour bercer son sommeil mystique de Bretonne,
— (Charles Le Goffic, La Chanson de Marguerite, dans Poésies complètes (1889-1903 ; 1913), Librairie Plon, 1922, pages 30-33)
Au fond du petit lit où l’on se pelotonne,
Je lui chante à mi-voix les chansons de jadis,
Viviane aux yeux pers, Merlin ou le Roi d’Ys,
Qu’étreignait un démon accroupi sur sa selle.Le chapeau doit estre de couleur perse qui démonstre science, en signe que science vient de DIeu qui est au ciel, lequel est de couleur perse, et par ainsi science sera près de prudence.
— (Félix Soleil, Les heures gothiques et la littérature pieuse aux 15e et 16e siécles, Slatkine, 1882, page 43)
Synonymes
modifierTraductions
modifierQui est entre le bleu et le vert (1)
Prononciation
modifierAnagrammes
modifierVoir aussi
modifier- pers sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifierSources
modifierBibliographie
modifier- « pers », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
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Nom commun
modifierpers \Prononciation ?\
- Presse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Adjectif
modifierpers \Prononciation ?\
- Violet.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Prononciation
modifier- Afrique du Sud (Johannesbourg) : écouter « pers [Prononciation ?] »
Étymologie
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Adjectif
modifierAnagrammes
modifierRéférences
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- De l’ancien français pers.
Adjectif
modifierpers *\Prononciation ?\ masculin
- Bleu, bleu tirant sur le violet, livide.
Dérivés dans d’autres langues
modifier- Français : pers
Références
modifier- « pers », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4e édition → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierpers \pɛɾs\ féminin/masculin
- (Technologie) Presse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Médias) Presse.
Publicatie in de pers.
- Publication par voie de presse.
- (Œnologie) Pressoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Taux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 99,6 % des Flamands,
- 100,0 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « pers [pɛɾs] »
Références
modifier- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]