physiologue
Étymologie
modifier- (1522)[1] Du latin physiologus (« physicien, naturaliste »)[1].
Nom commun 1
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
physiologue | physiologues |
\fi.zjɔ.lɔɡ\ |
physiologue \fi.zjɔ.lɔɡ\ masculin
- (Antiquité, Philosophie) Philosophe antique qui concevait une cosmogonie et une cosmologie sans dieux.
Les Physiologues d'Ionie énoncent la loi d'invariance universelle : « Rien ne se crée, rien ne se perd », qui exclut l'idée de commencements absolus, de création ex nihilo, d'eschatologie finale sans périodique retour.
— (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd.1966)
Apparentés étymologiques
modifierTraductions
modifierNom commun 2
modifierSingulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
physiologue | physiologues |
\fi.zjɔ.lɔɡ\ |
physiologue \fi.zjɔ.lɔɡ\ masculin et féminin identiques
- (Rare) Celui ou celle qui étudie les personnes selon leur physiologie.
Le physiologue enseignait, recherchait, concevait des tests pour l’Éducation nationale, mais ne consultait plus.
— (Dominique Maisons, On se souvient du nom des assassins, 2016)Dès son berceau, l’Etat s’emparait de l’enfant. Après examen des physiologues officiels, les infirmes, les tarés, les dégénérés, les fils d’artistes ou d’alcooliques étaient jetés au barathre. Les sains, au contraire, dès qu’on avait mesuré leurs cerveaux, sondé leurs reins, jaugé leurs facultés, étaient envoyés dans les écoles spéciales où l’on s’appliquait à les développer.
— (Antoine Sallès, Émile Leroudier, Charles Sénard, Charles Fénestrier, Tristan II Audebert, Joseph Gravier., Lyon en l'an 2000, 1911, page 24)
Traductions
modifierVoir aussi
modifier- physiologue sur l’encyclopédie Wikipédia
- ↑ a et b « physiologue », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage