Français modifier

Étymologie modifier

Composé du préfixe phyto-, du grec ancien φυτόν, phytón (« végétal »), et du nom dégradation, dérivé du verbe dégrader avec le suffixe -ation.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
phytodégradation phytodégradations
\fi.tɔ.de.gʁa.da.sjɔ̃\

phytodégradation \fi.tɔ.de.ɡʁa.da.sjɔ̃\ féminin

  1. Utilisation de plantes pour accélérer la dégradation des composés organiques polluants.
    • La phytoremédiation est un terme général qui désigne plus spécifiquement divers procédés dits de bio-dépollution (Bert et Deram, 1999 ; ARTEB, 2006) tels que la phytoextraction, la rhizofiltration, la phytostabilisation, la phytodégradation, la rhizodégradation et la phytovolatilisation. — (Nadia Origo, Stanislas Wicherek et Micheline Hotyat, Réhabilitation des sites pollués par phytoremédiation, Vertigo vol. 12 n°2, 2012.)
    • Autre type de phytoremédiation, plus radical : la phytodégradation. Dans ce cas-là, des polluants organiques qui résistent à la dégradation "naturelle" dans le sol (et qui ont donc une rémanence importante, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques ou les solvants chlorés) sont rapidement dégradés par les bactéries qui vivent en symbiose avec les racines (rhizosphère), et métabolisés par la plante. — (Clémentine Desfemmes, La phytoremédiation, ou comment les plantes dépolluent sols et eaux, site gerbeaud.com, 19 septembre 2014.)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier