Français modifier

Étymologie modifier

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Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
pierre des morts pierres des morts
\pjɛʁ de mɔʁ\
 
Pierre des morts, dite Pierre des trépassés, devant l'église de Chaumont (Yonne).

pierre des morts \pjɛʁ de mɔʁ\ féminin

  1. (Histoire) Sorte de pierre, en forme d’autel bas, sur laquelle les porteurs pouvait poser le cercueil avant d’entrer dans l’église ou pour se reposer.
    • Il y a dans l’infirmerie des hommes proche une fontaine une pierre qu’on appelle la pierre des Morts, sur laquelle on les met immédiatement après leur trépas, avant que de les porter au lieu où on les ensevelit. — (Jean-Baptiste Le Brun des Marettes, sieur de Moléon, Voyages liturgiques de France : ou Recherches faites en diverses villes du royaume, Paris : chez Florentin Delaulne, 1718, page 214)
    • La pierre des morts, souvent composée de trois pierres brutes, forme un véritable dolmen. Aussitôt que le corps a été descendu de la voiture, on le dépose sur la pierre des morts, où le prêtre vient le recevoir avant son introduction dans l’église. — (Hippolyte François Jaubert, Glossaire du centre de la France, Paris : chez Napoléon Chaix & Cie, 1855, page 172)
    • Là se trouvait la troisième pierre des morts : la première était près de la halle et la deuxième à la sortie porte Noël. Ces pierres permettaient aux porteurs des cercueils de se reposer sur un parcours de plus d’un kilomètre depuis Saint-Martin jusqu’au cimetière. — (Louis Bro, Chablis: Porte d’or de la Bourgogne, Paris : Librairie de Liège, Auxerre : chez Staub & Chablis : chez Hamon, 1959, page 32)
    • Ce sont là des indices ténus, mais ils s’ajoutent à toute une série d’autres faits qui, sans même citer les “pierres des morts” encore visibles de nos jours auprès d’innombrables églises, permettent d’associer nos monolithes et le monde des morts. — (Jean-Loïc Le Quellec, Dragons et merveilles : Légendes urbaines et mythes contemporains, Arles : Éditions Errance, 2013, page 308)

Traductions modifier

Voir aussi modifier