Étymologie

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Dérivé de plafond, avec le suffixe -er.

plafonner \pla.fɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Architecture) Couvrir le dessous d’un plancher ; garnir de plâtre ou de menuiserie le haut d’une salle, d’une chambre, etc.
    • Les appartements étaient bien plafonnés, sans fentes ni lézardes ; impossible de supposer que des débris quelconques chutassent par suite de vétusté ou de désagrégation. — (Eôraka : notes sur l'ésotérisme, par un Templier de la R.C.C (Léonce de Larmandie), Paris : chez Chamuel & Cie, 1891, p. 135)
    • L’impression que l’on éprouve en entrant dans cet antique sanctuaire de l’islamisme est indéfinissable et n’a aucun rapport avec les émotions que cause ordinairement l’architecture : il vous semble plutôt marcher dans une forêt plafonnée que dans un édifice. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
  2. (Peinture) Donner à une figure peinte sur un plafond le raccourci nécessaire pour que, vue de bas en haut, elle fasse un bon effet.
    • Plafonner une figure.
    • (Intransitif) Cette figure plafonne. — Faire plafonner une figure.
  3. (Aéronautique) (Absolument) Atteindre la hauteur maximale.
  4. (Sens figuré) (Familier) Atteindre son meilleur niveau, son meilleur résultat, sans pouvoir le dépasser.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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