Français modifier

Étymologie modifier

(XIXe siècle) Francisation du nom scientifique Plectrophanes créé par Bernhard Meyer (1767-1836), et modifié ensuite en Plectrophenax, du grec ancien πλήκτρον, pléktron (« pointe, éperon ») et du grec ancien φεναξ, phenax (« trompeur »), qui a remplacé -phanes (« apparent »)[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
plectrophane plectrophanes
\plɛk.tʁɔ.fan\

plectrophane \plɛk.tʁɔ.fan\ masculin

 
Couple de plectrophanes, avec l’éperon développé sur le pouce.
  1. (Ornithologie) Nom donné à plusieurs espèces de passereaux des régions froides de l’hémisphère nord, formant la famille des calcariidés.

Notes modifier

  • En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple : Homme moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Hyperonymes modifier

(simplifié)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. « M. Meyer distingue sous le nom de Plectrophanes, les bruants qui ont l’ongle du pouce alongé[sic] comme les alouettes. » — (Le règne animal distribué d'après son organisation, Deterville, Paris, 1829)
    « Les Plectrophanes (plectrophanes, Mey., Selby) ont été séparés des bruants par Meyer, et répondent à la section des bruants éperonniers de M. Temminck, et M. Vieillot, dans la Faune françoise, les décrit sous le nom générique de passerine (passerina) » — (R. P. Lesson, Histoire naturelle générale et particulière des mammifères et des oiseaux découverts depuis depuis la mort de Buffon, Paris, 1887)