Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de point et de côté.

Locution nominale modifier

point de côté \pwɛ̃ də ko.te\

  1. Douleur abdominale aiguë apparaissant sur le côté du corps (généralement en dessous des côtes, à droite et légèrement à l’arrière) et qui survient généralement à l’effort, notamment la course.
    • Son point de côté s’était accru. — (Roger Martin du Gard, Les Thibault : Épilogue, 1940)
    • Mme Rezeau n'a pas vraiment perdu connaissance, mais elle est incapable de parler : cyanosée, les yeux exorbités par l'anxiété, elle ouvre la bouche comme un poisson hors de l'eau, elle respire à peine et se recroqueville, une main crispée au-dessous des côtes, là où semble la transpercer un affreux point de côté. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 252)
    • Je cavale, je cavale, et maintenant j'ai un point de côté ! — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 62)
    • Les points de côté s'associaient aux douleurs tendineuses pour transformer les longues courses sur le sable en véritables calvaires. — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d'Occident, « J'ai Lu », 1997, page 272)
    • Parfois ils couraient jusqu’à en perdre haleine, ne s’arrêtant qu’à bout de souffle, se comprimant les flancs avec leurs poings serrés pour réduire un point de côté, et ils se laissaient tomber dans le veld, comme deux morts fauchés par une mitraille imaginaire. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)

Traductions modifier

Voir aussi modifier