Étymologie

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(1769)[1] Mot introduit en français par Restif de La Bretonne, emprunté au grec ancien πορνογράφος, pornográphos, composé de πόρνη, pórnê prostituée ») et de γράφω, gráphô écrire »).

Nom commun

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SingulierPluriel
Masculin
et féminin
pornographe pornographes
\pɔʁ.nɔ.ɡʁaf\

pornographe \pɔʁ.nɔ.ɡʁaf\ masculin et féminin identiques

  1. Auteur d’écrits, de dessins obscènes, d’œuvres pornographiques.
    • Le pornographe était un mauvais éducateur, un agitateur, un subversif, et il importait peu qu’il agisse en aiguisant les jouissances psychiques ou en incitant à se révolter contre la morale sexuelle existante.  (Marcela Iacub, De la pornographie en Amérique : La liberté d’expression à l’âge de la démocratie délibérative, 2010)
    • [à la télé] On y rit sur commande — sur le mode « c’est là qu’il faut rire » — parce qu’on « fait » de l’humour comme les pornographes font l’amour : mécaniquement.  (Jacques Le Goff, L’Humour c’est sérieux !, Apogée, 2014, page 8)
    • L’érotisation des violences masculines, commises par surprise, menace, contrainte et violence, amplifiées et diffusées par les pornographes et les voyeurs-violeurs par substitution, est un outil sûr et efficace pour maintenir et renforcer le patriarcat.  (Juliette Mercier, « Le système pornocriminel : un système de viols tarifés filmés », dans Le Journal, no 53 « Dossier : Le système pornocriminel », Osez le féminisme !, Paris, octobre 2019, page 7  lire en ligne)

Synonymes

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Apparentés étymologiques

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Hyperonymes

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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