Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin porta (« porte »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
portail portails
\pɔʁ.taj\
 
Le portail de l’Église. (2)
 
Le portail d’un pré. (3)
 
Détail d’un portail sur l’Australie. (5)

portail \pɔʁ.taj\ masculin

  1. Grande porte.
    • Il faut ouvrir le portail pour faire entrer la voiture.
  2. (En particulier) La grande porte d’une église avec tout son appareil architectural.
    • La statue du saint est placée sur un meneau divisant en deux parties la porte du portail principal. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
  3. Porte d’entrée d’un terrain ou d'une cour fermée.
    • En descendant pour ouvrir le portail, Patrice remarqua même un pochon de Super U envolé de chez lui qui pendait à la gouttière, juste au-dessus d'une fenêtre basse. — (Simon Liberati, Nada exist, Éditions Flammarion, 2007, p. 52)
    • (Ironique)Pour l’Europe, New York représentait l’Amérique ; pour l’Amérique, elle était le portail de la terre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
  4. Porte permettant le passage d’un véhicule, pour entrer dans un garage.
  5. (Internet) Page d’accueil d’un site permettant à l’internaute d'accéder à des ressources et services propres et extérieurs au site.
    • De plus, la plupart des journaux se présentent en ligne sous la forme de portails, alors que la majorité des accès à leurs informations se fait désormais à travers les moteurs de recherche, qui cannibalisent encore un peu plus la publicité. — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 50)
  6. (Internet) Site web qui est une ouverture, un point d’entrée, vers d’autres sites internets, ou intranets.

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Traductions à trier modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier